C’est peu de dire que Laurence Belrhiti est tombée dans la marmite karaté quand elle était petite ! Fille de Catherine Belrhiti, double championne du monde combat, et de Patrice Belrhiti, 9ème dan, champion d’Europe combat, la jeune femme tenait à se faire un prénom. C’est chose faite, avec le Body Karaté, une discipline en plein essor, qui compte plus de
7000 adhérents en métropole. En Guadeloupe, seuls 2 clubs pratiquent le Body (à Gosier et à St Claude), mais cela pourrait vite changer, grâce à la session de formation mise en place début janvier par la Ligue de Karaté, à laquelle sept professeurs guadeloupéens étaient inscrits.
Qu’est-ce que le Body Karaté ?
Enchaînant techniques de karaté sur des rythmes très soutenus et entraînants, ce sport très complet travaille le cardio, la coordination, le tonus musculaire, l’équilibre…. en visant un public qui n’oserait peut-être pas franchir les portes d’un dojo.. Là, pas de contact, mais une pratique sécurisée ; pas de cadre rigide ni de cérémonial qu’affectionnent les japonais, mais une ambiance fun et décontractée…
Qu’en pense Laurence Belrhiti ?
Le Body, ce n’est pas juste une version dansée du karaté, c’est surtout une façon ludique d’aborder un art martial dont les bienfaits ne sont plus à démontrer. Pour moi, c’est également un moyen de lutter contre les violences faites aux femmes, en leur donnant confiance en elles par le biais d’une meilleure image d’elles-mêmes. Bien sûr, le Body est ouvert aux hommes, mais souventle côté fitness rebute un peu ces messieurs ! J’ai passé une formidable semaine, avec des professeurs motivés. D’ici septembre, ils ouvriront leur section Body, et je leur souhaite le meilleur.