La ligue des sports automobiles a hâte de lâcher les chevaux

Les pilotes automobiles sont à l'arrêt depuis plus d'un an

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La nouvelle équipe à la tête de la ligue des sports automobiles de Guadeloupe (LSAG), menée par le président Robert Corvo, piaffe d'impatience. Son programme est ambitieux, les contacts avec les présidents d'association ont été pris, l'heure est venue de programmer les courses, mais il faut encore bouger au rythme des autorisations du bureau de la sécurité intérieure (BSI) de la Préfecture.

Robert Corvo, le nouveau président de la LSAG est un homme patient. Il le sait, manoeuvrer par temps de Covid-19 est un exercice périlleux. "Nous avons pris contact avec les présidents des associations qui composent la ligue, nous avons relevé leurs besoins, et nous sommes en train de nous organiser pour reprendre les courses. Je leur ai demandé un petit mois pour être vraiment prêts." estime l'homme.  Une fois que toutes les conditions seront réunies, l'ambition est de démarrer la saison en fonction du calendrier de compétition qui a été défini. Toutefois l'équipe sait que les compétitions en circuit fermé devraient être plus faciles à organiser en fonction des protocoles sanitaires que les rallyes ou les courses de côte.

"Les courses en circuit fermé sont simples. Nous sommes déjà allé voir les responsables du karting afin de voir dans quelle mesure nous pourrions organiser des courses dans Jarry, sans public. Il en est de même avec les épreuves d'accélération. Pour le rallye c'est différent, il faudra faire encore plus attention." - Robert Corvo, président de la LSAG 

Dans son organisation actuelle, les compétitions de rallye provoquent des rassemblements de personnes en des points précis, ce que déconseillent fortement les protocoles sanitaires. De même, il faut gérer le soucis des spectateurs sur le tracé des automobiles. Les détails à régler sont nombreux, pour autant, l'équipe de se fixe pas de limites. 

"Toutes nos disciplines sont en souffrance, et tout le monde doit retrouver le chemin de la compétition. Je le dis parce que nous avons des pilotes qui ne s'alignent que dans une discipline qui peuvent être défaborisés si nous choisissons d'en favoriser une par rapport à une autre. Le calendrier doit être suffisamment riche pour permettre à tout le monde de s'exprimer sans pour autant avoir à organiser plusieurs courses dans un week-end." - Robert Corvo, président de la LSAG 

Faire rugir les moteurs

Cela fait plus d'un an que les voitures sont au garage et que les modifications qui ont été faites n'ont pas encore été testées. "Les pilotes ont envie de rouler mais ils ont clairement ralenti les investissements sur les voitures. Je pense aussi qu'ils ont pu, pour une fois, mettre les familles au centre de leurs préoccupations (rires). Mais c'est clair qu'ils sont impatients de revenir en compétition et d'en découdre."

Pas trop de déperdition de licences à prévoir, mais l'organisation sait qu'il faudra certainement, avant de lancer la saison, organiser une session de rodage pour faire tourner les moteurs. Mais encore faut-il réussir à obtenir l'autorisation de bloquer un lieu et garantir une circulation minimale de personnes sur site. Définitivement, rien n'est simple.