1ère reprise pour la savate en Guadeloupe

Savate
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La reprise a sonné pour la Savate en Guadeloupe. Les jeunes tireurs de l’archipel se sont réunis à la MJC du Gosier pour leur première compétition depuis deux ans. Après avoir passé 2020 et 2021 à s’entraîner, il était temps pour eux de pouvoir se mesurer, se challenger.

 

Il y avait beaucoup d’envie et d’énergie qui se dégageaient de la MJC du Gosier le samedi 13 novembre 2021. Des cris d’encouragements s’échappent des portes de l’établissement. Une première compétition depuis deux ans ça ne se rate pas pour les amoureux de la Savate. Organisée par Dynamik Contact, cette compétition a pu se tenir grâce à l’allègement des mesures sanitaires. Plusieurs compétitions étaient prévues cette année, mais ont dû être annulées au dernier moment. Qu’il y ait des assauts à la MJC en 2021, pour Clémentine Vauchel-Camus, c’est un ouf de soulagement.

« C’est important de permettre aux boxeurs de boxer parce qu’ils s’entraînent finalement beaucoup. Et la récompense, c’est d’avoir des challenges, de pouvoir se mesurer aux autres. À l’entraînement comme dans la compétition d’aujourd’hui, les enfants montrent beaucoup d’énergie, ils sont très demandeurs et ça fait plaisir à voir ». Clémentine Vauchel-Camus, Entraineur à Dynamik Contact

Du côté de Pierre Masson, les mots sont les mêmes, avec tout de même des alertes sur la condition physique. 

« Cela fait deux ans que les jeunes nous réclament des compétitions. Et aujourd’hui c’est l’aboutissement de l’attente et de l’entraînement. Alors certes, sur le plan physique, il y a beaucoup de lacunes, ce n’est pas le niveau habituel que l’on a lors d’une saison normale. Notamment à cause du manque d’EPS à l’école et des fermetures des salles de sport. Mais, il y a surtout beaucoup d’envie ». Pierre Masson, Référent Savate au CREPS

Cette envie s’est fait sentir dans les assauts qui ont été très engagés. Il y avait de l’impatience dans l’air et les jeunes ont pu enfin pouvoir mettre en pratique les longues heures d’entraînement.

« J’étais très impatiente de reprendre, car la boxe c’est ma passion. C’est un sport qui me permet de me défouler car je suis hyperactive. Et je suis assez fière de moi sur l’assaut que je viens de réaliser. Donc tout s’est bien passé pour cette reprise ». Angèle,13 ans - minimes (gants noirs sur la photo)

Mais deux ans sans compétition, cela peut aussi signifier que des tireur(se)s, qui ont commencé la savate en 2020 ou en 2021, n’ont toujours pas connu l’adrénaline et la pression que comportent les compétitions devant un public. C’est le cas, de Mona.

« Je fais de la boxe depuis bientôt deux ans, mais aujourd’hui c’était mon premier assaut. Je ne suis pas très satisfaite de ma performance mais on a tous nos première fois. Il y a un an je boxais encore avec les touts petits et maintenant je boxe même avec des plus grands. C’est une progression que je trouve très intéressante ». Mona, 13 ans - minimes (gants blancs sur la photo)