La Guadeloupe, valeur sûre du kayak olympique Français

Crédits Photo : OSM

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Pour la quatrième année consécutive, l’équipe paralympique de kayak est arrivée dans l’archipel afin de s’abriter des froides températures de l’Hexagone et boucler tranquillement le stage de préparation d’hiver. Une stratégie adoptée en 2017 qui a, lors des derniers Jeux Olympiques et Paralympiques, largement démontré son efficacité.

Le programme des athlètes est découpé en deux grosses phases. Une partie physique accomplie en général le matin dans les installations du CREPS Antilles-Guyane et une mise en pratique sur l’eau à la base nautiques Yves Dolmare de Lauricisque. Pas le temps de lambiner. En Guadeloupe, le kayak olympique a trouvé le rythme de croisière de sa préparation hivernale. Si bien, que les athlètes de l’équipe olympique « valide » ont aussi adopté cette option cette année après un bilan très positif des athlètes lors des derniers Jeux Olympiques de Tokyo.

« C’est clair que les très bons résultats de Tokyo ont démontré que nous avions choisi la bonne option, il était clair que nous allions rester dans la même dynamique pour les Jeux de Paris2024. Nous avons donc fixé un calendrier pour revenir chaque année dans l’archipel. » observe Eric Le Leuch coach de la formation olympique.

Deux nouveaux athlètes sont entrés dans le programme et viennent s’ajouter aux espoirs de la discipline pour les prochains Jeux Olympiques.

« Ces deux athlètes avaient été repérés cependant leur niveau était un ton en-dessous et c’est justement pour leur faire passer un cap que nous avons décidé de les intégrer à ce stage en Guadeloupe. » continue le coach.

La pression de Paris 2024 déjà là

Parmi les kayakistes de la formation, Rémi Boullé, médaillé de bronze de la discipline aux derniers JO. C’est un ancien, présent dans l’équipe dès le premier voyage. L’athlète estime que le stage de préparation en hiver en Guadeloupe est une étape importante sur le chemin de Paris2024, d’autant que la pression des résultats à domicile se fait déjà sentir.

« Je n’habite pas loin de Paris, à Orléans, je sais que toute ma famille sera là, je sais aussi que mes anciens compagnons de l’armée viendront aussi, donc oui, je ressens la pression. C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas se laisser aller. Trois ans c’est à la fois long et court, donc la programmation doit être précise afin que nous soyons efficaces. Nous n’avons pas le droit de nous louper. »

Une fois le stage terminé dans le courant de la semaine prochaine. Les kayakistes partiront pour les sélections de l’équipe de France en avril 2022, puis viendra le premier gros rendez-vous de la saison, la Coupe du Monde en mai 2022 qui devrait se dérouler en Pologne.

Le reportage à la base nautique de Lauricisque