Le Padel ? Mais Késako ? Tout simplement le 2ème sport en matière de développement dans l’Hexagone que la ligue de tennis tente de présenter aux joueurs de Guadeloupe. Ce samedi 12 mars 2022, une initiation en petit comité a été organisée et OSM a réussi à s’y infiltrer.
Première différence, ces terrains de tennis plus petits et entourés de grillages ou de murs. Ce sont les deux premiers courts de Guadeloupe, installés en octobre 2021 par la ligue de tennis. Dessus, huit joueurs tentent de prendre leurs marques, et apprivoisent cette raquette plus petite, presque comparable à une raquette de beach tennis, et cette balle un peu moins nerveuse que la balle de tennis. Quoi qu’il en soit, les regards sont intéressés et la curiosité est piquée.
Le padel (et pas paddle, qui est tout autre chose) est un sport né de l’initiative d’un millionnaire argentin (ou mexicain ?), pour pallier une difficulté logistique.
« Ce millionnaire s’est rendu compte que là où il voulait construire son terrain de tennis, il n’avait finalement pas assez de place pour un terrain normal. Il a décidé d’en créer un plus petit et l’a entouré de murs pour que la balle ne se perde pas. Le padel était né. Depuis, ce sport s’est répandu dans toute l’Argentine, puis en Amérique Latine avant d’être importé en Espagne, puis dans toute l’Europe. » raconte Didier Aubert, organisateur de l’initiation et responsable du squash local.
Depuis, le padel a réalisé un beau chemin. Le sport est déjà complètement structuré en Europe avec deux circuits professionnels, le World Padel Tour et l’APT Padel Tour. En France, la Fédération Française de Tennis recueille le padel en son sein en 2014 et booste son développement. Au point d’ailleurs que c’est le 2ème sport dont le développement est le plus dynamique sur le territoire.
Une prise en main ludique
La force de ce petit cousin du tennis est son compromis intelligent entre les règles originelles du tennis et des apports ludiques qui détendent rapidement le jeu. D’ailleurs on y joue exclusivement en double.
« C’est vraiment très drôle. Moi qui viens du squash, je me rends compte que même les gens qui ne viennent pas directement du sport de raquette peuvent vite s’amuser. Sa force est de pouvoir utiliser les murs, ce qui fait qu’on ne passe pas son temps à courir derrière la balle comme au tennis. » constate Éric, un des participants à l’initiation.
Pour la ligue, cet aspect ludique est l’argument le plus frappant au développement de la discipline en Guadeloupe. De plus, la proximité géographique de son continent de naissance, pourrait à terme faire envisager l’organisation de tournois internationaux avec quelques bons joueurs.
