Derussy, toujours !

Crédits : W. Fresh Photography

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Avec de plus en plus de monde dans le rétroviseur, Loïc Derussy maintient sa domination sur la course de côte admirablement soutenu par les performances de sa redoutable Mitsubishi Lancer Evo 9.

Les résultats complets de la course de côte ici.

Loïc Derussy n’a pas tremblé dans les lacets techniques de la montée de caféière et pourtant deux pilotes s’étaient mis en tête de lui mener la vie dure. Philippe Ninou dans sa 207 S2000, et Laurent Beauvarley au volant de sa PRM Funboost sont venus avec l’intention claire de jouer les premiers rôles. Mais, c’était sans compter la concentration de Loïc Derussy qui sait toujours tirer le meilleur d’une voiture réglée au milimètre près.

Pour cette course, il fallait être dedans dès la 1ère montée car Derussy ne fera pas dans le détail en plaçant un temps canon de 57’’58 d'emblée. Derrière, en dehors de David Barrière, Philippe Ninou et Laurent Beauvarlet, personne ne descendra sous la minute. Ninou réalisera même un incroyable chrono de 57’’43. Le chrono de Beauvarlet affichera 57’’82, mais la mécanique de son automobile lâchera le privant de réaliser les trois autres montées officielles.

Averti Loïc Derussy monte d’un cran lors de la seconde montée officielle et claque 56’’29 et en dernière montée un 55’’43. Ninou essaiera bien de répondre avec un 56’’25 mais ce sera insuffisant pour troubler la domination de Derussy, chose que le pilote prend avec philosophie.

« Je ne m’avoue pas vaincu. On prend confiance sur l’auto, elle fonctionne de mieux en mieux et on se fait plaisir. Évidemment, on cherche la bagarre, mais chaque fois qu’on monte d’un cran, Loïc en fait de même du coup… c’est compliqué ! (rires) »

De son côté, le vainqueur du jour, de retour en Guadeloupe depuis peu, est ressorti heureux de cette bagarre.

« C’est bien parce que nous avons de la concurrence que nous nous surpassons. Heureusement que Ninou et Beauvarlet réalisent ces belles performances. Cependant, nous avions mis en place une stratégie et nous avons réussi à la mettre en place, c’est satisfaisant. Et puis, nous sommes aussi toujours aussi contents des performances de la voiture qui demande au pilote de plus en plus de technique et d’art. »

Pour Laurent Beauvarlet, cette course de côte a un goût un peu amer. Si son premier temps le place d’emblée sur le podium, sans la casse, il pense qu’il aurait pu aller chercher un meilleur temps.

« Nous cassons un pont lors de la 1ère montée et c’est vrai que le temps réalisé suffit à nous qualifier sur cette course, mais je pense que nous aurions vraiment pu faire encore mieux et descendre les temps. Mais voilà, c’est la loi de la mécanique. »

À noter l’absence des stands de François-Xavier Mavounzy (Martinique) et de Thibault Fournier pourtant redoutables adversaires du début de saison.