À l'issue de la première étape du Grand Prix de la Sécurité Routière, c'est Raphaël Lautone qui s'impose dans un sprint massif. Il tient tête à deux gros moteurs de l'USL, le transfuge Yannis Agricole et Benjamin Le Ny.
134,3 kilomètres de ballade sur les route de la Grande-Terre, avec en difficulté majeure, l'enfer du Nord, et son vent de 3/4 face. Mais il ne s'agit pas pour autant de s'endormir, il faut se servir de cette étape pour creuser des écarts dans la perspective de la dernière grosse étape de ce dimanche en montagne. Dès les premiers kilomètres 5 hommes prennent les choses en main. Adrien Alidor (USRV), Larry Lutin (TMC), Jérémy Deloumeaux (JCA), Kenny Jean-Jacques (TCCD) et Loïc Laviolette (TMC). Le groupe de fuyard s'entend bien et avance, au point même de lâcher Lutin et Deloumeaux dans la montée de Porte d'Enfer. Pour autant, derrière, le peloton n'a pas dit son dernier mot et, mené par le CSCA et l'USL, veut mettre fin aux rêves de victoire d'étape des hommes de tête.
Rien pour Pellegrin
La jonction se fera à Bosrédon (Morne-à-l'Eau) à environ 20km de l'arrivée. Désormais, le plan de course mis en place par le coach de la TMC peut se dérouler. Son premier pion, un certain Johann Ruffine qui place un mine à l'entrée de l'alliance pour corser la vitesse
"Le but c'était d'arriver de manière à ce que quelque chose soit possible soit pour Laviolette soit pour Lutin" explique Max Macambou " Johann devait allumer les pétards pour éviter que le peloton ne roule groupé jusqu'à la ligne et emmener ainsi Pellegrin sur la ligne tout frais."
Et le plan fonctionne, à l'entrée de Jarry le peloton est nerveux et groupé. Lautone déclenche au bon moment, assez pour tenir tête à Benjamin Le Ny et Yannis Agricole, deux coureurs puissants de l'USL qui avait aussi mis un jeton sur le sprint massif. Résultat, victoire de Lautone, devant Yannis Agricole (USL) et Kélian Duro (VCS).
Le classement général, lui est très peu affecté. Ronald Géran conserve son maillot, devant Larry Lutin tous deux à une minute de Philgy Palmiste (UVN), qui a assez bien mené sa barque en tant que leader de son équipe.
Max Macambou n'exclut pas de deshabiller, demain, Ronald Géran, grâce au bon état de forme général de l'effectif.